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Douleurs et/ou raideurs ressenties au niveau du cou pouvant s’étendre sur les épaules et dans le haut du dos. Des douleurs ou engourdissements dans le bras pouvant aller jusqu’aux doigts peuvent y être associés. Les maux de cou peuvent avoir plusieurs causes : traumas, mouvements répétitifs, mauvaises habitudes posturales, mauvaises postures de sommeil, oreiller inadéquat, stress etc.

La cervicalgie est un terme assez général pour décrire les maux de cou. On peut utiliser des termes plus précis tels que : entorse cervicale, torticolis, irritation facettaire, arthrose cervicale, hernie discale, syndrome du défilé thoracique. Cela dépend des structures atteintes. Toutefois, dans la plupart de ces conditions, on retrouve une dysfonction mécanique articulaire. On parle alors d’une subluxation vertébrale. Il s’agit d’un blocage et/ou d’une mauvaise position entre deux vertèbres qui peut favoriser des tensions musculaires et affecter le système nerveux.

Le coup de fouet cervical se produit lors d’une accélération ou décélération brusque de la tête et du cou par rapport au reste du corps, conséquence typique d’un accident de la route ou d’un autre traumatisme impliquant la tête et la région cervicale. Plusieurs symptômes peuvent être présents : raideur et/ou douleur cervicale, perte de mobilité cervicale, douleur sur les épaules et/ou dans les bras, maux de tête, étourdissements, acouphènes, troubles visuels, engourdissements et picotements dans les mains ou au niveau du visage, douleur à la mâchoire. Les malaises peuvent parfois se manifester à retardement. Il peut donc y avoir un délai entre l’accident et l'apparition des symptômes.

Les traitements chiropratiques peuvent aider à soulager les symptômes et corriger les dysfonctions mécaniques présentes. Ils sont adaptés au stade de la blessure (aigu, subaigu, chronique) et à son degré de sévérité. Des exercices sont souvent nécessaires et recommandés pour compléter et optimiser les traitements.

Les maux de tête peuvent être de plusieurs origines. Parmi les plus fréquents on retrouve les céphalées de tension, les céphalées cervicogéniques et les migraines. Les symptômes de ces différents types de maux de tête peuvent parfois se ressembler, ce qui peut amener une certaine confusion dans leur classification. À cela vient s’ajouter le fait que les causes et mécanismes d’action ne sont pas encore parfaitement bien compris. Voici les principales caractéristiques de ces trois types de maux de tête.

La céphalée de tension est souvent provoquée par un stress émotionnel. Elle se manifeste surtout à l'arrière de la tête mais aussi au niveau du front et sur les côtés. Elle est ressentie comme un serrement en bandeau autour de la tête et associée à des tensions musculaires dans le cou. Elle peut facilement être confondue avec la céphalée cervicogénique.

La céphalée cervicogénique présente des douleurs occipitales (derrière la tête) qui peuvent s'étendre au niveau des tempes, de l'oeil et du front. Les douleurs sont habituellement unilatérales et ont tendance à débuter au niveau du cou. Elle est souvent aggravée par un mouvement ou une malposition de la tête et une pression digitale sur la colonne cervicale supérieure du côté impliqué.

Les migraines sont encore mal comprises. Des altérations vasculaires et une composante génétique semblent être en cause. Les changements hormonaux, le stress, la fatigue, l'alcool et certains aliments peuvent favoriser l'apparition des migraines. Elles sont en général pulsatiles, invalidantes, de durée variable (4 à 72 heures) et localisées sur un seul côté de la tête. On retrouve souvent une hypersensibilité à la lumière et au bruit, des nausées et des vomissements.
Les migraines peuvent se présenter avec ou sans aura (effets visuels tels des point scintillants qui précède le mal de tête).

La chiropratique peut aider à soulager les maux de tête. Elle s'affaire à corriger les dysfonctions mécaniques qui peuvent être présentes au niveau de la région cervicale supérieure. En effet, la présence de blocages et/ou mauvais alignements de vertèbres qui s'accompagnent de tensions musculaires favorisent les maux de tête, notamment les céphalées cervicogéniques. Un trouble au niveau de la mâchoire peut parfois être présent.

Inflammation du nerf d’Arnold occasionnant une douleur vive au niveau de la nuque et irradiant jusqu’au sommet du crâne. La douleur se manifeste sous forme d’élancements ou de brûlures qui peuvent être intermittents ou continus. La subluxation des vertèbres cervicales supérieures en est fréquemment la cause. Le blocage et ou la malposition des vertèbres ainsi que les tensions musculaires qui y sont associées peuvent être à l’origine du problème en créant une pression sur le nerf. Le traitement chiropratique vise à corriger la subluxation vertébrale et à réduire les tensions musculaires associées.

Les douleurs à la mâchoire sont souvent causées par une dysfonction de l’articulation temporo-mandibulaire. Les causes possibles d’une telle dysfonction sont multiples. Le grincement de dents, une blessure au visage, une subluxation cervicale, de l’arthrite, une mauvaise occlusion dentaire et un défaut morphologique sont parmi les causes les plus fréquentes. L’intervention du chiropraticien se fait principalement au niveau de la mâchoire et du cou, qui est fréquemment impliqué dans ce type de problème. Des recommandations posturales sont souvent nécessaires. Dans certains cas, un travail de collaboration avec un dentiste peut être requis (plaque occlusale par exemple).

La dorsalgie est une douleur située à la partie haute du dos. Elle peut être d’origine posturale, mécanique (subluxation vertébrale ou costo-vertébrale), musculaire (entorse), inflammatoire (arthrose/arthrite) ou viscérale (pulmonaire, cardiaque ou digestive). Elle origine parfois même de la région cervicale. Elle peut irradier sous une omoplate ou en ceinture, vers l’avant, le long des côtes. Le chiropraticien sera en mesure de déterminer si votre condition est d’origine musculo-squelettique et peut être corrigée en chiropratique. Au besoin, il vous référera au professionnel de la santé le plus en mesure de vous aider.

Douleur en coup de poignard à la région dorsale ou sur le parcours d’une côte s’accompagnant souvent de difficultés à bouger, à respirer et à tousser. Généralement causée par une subluxation vertébrale ou costo-vertébrale. Cette condition répond très bien à l’ajustement chiropratique.

Les douleurs costales sont fréquemment rencontrées chez les femmes enceintes, notamment dans le dernier trimestre. Les altérations posturales, le changement du centre de gravité et l’expansion des côtes inférieures en sont possiblement la cause. Les traitements chiropratiques peuvent aider à soulager les douleurs.

Douleurs dans le milieu du dos, juste en-dessous du soutien-gorge, fréquemment ressenties dans le dernier trimestre de la grossesse. Souvent causée par des subluxations vertébrales (blocage et ou mauvais alignement de vertèbres) et des tensions musculaires au niveau des muscles paravertébraux. Ces muscles sont souvent surchargés en fin de grossesse à cause du changement du centre de gravité et des adaptations posturales en cours.

Douleur à la région lombaire souvent causée par un dérangement neuro-musculo-squelettique appelé subluxation vertébrale. La lombalgie est traitée en chiropratique par des ajustements vertébraux visant à redonner de la mobilité aux vertèbres et au bassin (articulations sacro-iliaques), à stimuler le système nerveux et à relâcher la musculature.

Douleurs et/ou engourdissements qui débute au niveau de la fesse et qui descend le long de la cuisse et de la jambe pour se rendre parfois même jusqu’au pied et aux orteils. La localisation de la douleur sur la jambe peut varier selon la racine nerveuse qui est atteinte. Celle-ci peut être irritée ou comprimée au niveau des dernières vertèbres lombaires. Cette irritation peut être causée par une subluxation vertébrale, une hernie discale ou de l’arthrose. L’approche chiropratique visera à déterminer et à corriger la cause du problème.

On retrouve des douleurs au niveau du bassin et de la fesse pouvant s'étendre à la cuisse et au niveau de l'aine. Les douleurs sont en général aggravées par la marche, la station debout et les changements de position (tourner dans le lit, se lever de la position assise etc.). Condition fréquemment rencontrée chez la femme enceinte.

Douleur ressentie dans la fesse pouvant descendre dans la jambe jusqu'au pied. Elle résulte d'une compression du nerf sciatique liée à l'hypertonicité du muscle piriforme, situé au niveau de la fesse.

Douleur dans le bas du dos pouvant irradier dans les jambes, qui est causée par l'inflammation des facettes articulaires situées à l'arrière des vertèbres. En crise aiguë, la personne peut avoir de la difficulté à se tenir droit (antalgie en flexion). Les facteurs aggravants sont en général la station debout prolongée, l'extension et les flexions latérales du tronc (se pencher vers l'arrière et sur les côtés). La position assise prolongée peut aussi être inconfortable. Les personnes qui ont une lordose lombaire prononcée (creux dans le bas du dos) peuvent être prédisposées à ce genre de blessures. La grossesse pourrait aussi être un facteur prédisposant.

Entre chacune des vertèbres se trouvent de petits disques fibrocartilagineux ayant pour fonction d’amortir les chocs et de faciliter les mouvements de la colonne vertébrale. De petites fissures sur le pourtour du disque, au niveau des anneaux fibreux, peuvent permettre au noyau central de se déplacer vers l’extérieur et de créer un bombement plus ou moins important. Celui-ci peut exercer une pression sur une racine nerveuse et parfois même sur la moelle épinière. Il existe plusieurs degrés de sévérités. Les symptômes peuvent être assez sévères : douleur vive au bas du dos pouvant irradier dans une jambe. Il peut même y avoir un engourdissement, une perte de sensibilité et de force musculaire au niveau du membre inférieur. La douleur s’accompagne souvent de difficultés à se redresser et à se déplacer. Une boiterie peut être présente et les patients ont souvent l’impression que leur tronc n’est pas centré au-dessus de leur bassin.

L'arthrose est une usure et une détérioration des articulations. C'est un peu comme une penture rouillée qui ouvre difficilement et qui grince. Elle affecte surtout les hanches, les genoux et les doigts. Au niveau de la colonne vertébrale, les régions les plus atteintes sont la colonne lombaire inférieure (L4-L5, L5-S1) et la colonne cervicale inférieure (C4-C5, C5-C6). Les causes ne sont pas encore très bien connues, mais différents facteurs semblent influencer l'apparition de cette usure parfois prématurée. La génétique, les traumatismes et les microtraumatismes répétés semblent y contribuer.

Les patients se plaignent en général de raideurs plus marquées au levé ou après une longue période sans bouger. En bougeant, celle-ci diminuent progressivement en moins d’une heure. Les douleurs sont souvent pire en fin de journée et la nuit ou après avoir sollicité l’articulation atteinte. D’ailleurs, une utilisation excessive de l'articulation peut déclencher un processus inflammatoire et des douleurs plus importantes.

Compression du nerf médian dans le poignet pouvant occasionner des engourdissements, une perte de sensibilité et de dextérité ainsi qu’une perte de force musculaire dans la main. Généralement causée par des microtraumatismes répétés ou un stress occupationnel soutenu, elle est souvent associée à des subluxations vertébrales au niveau de la région cervicale inférieure ou à d’autres compressions tout au long du parcours du nerf dans le membre supérieur. L’approche chiropratique visera à corriger les subluxations vertébrales cervicales pour assurer une bonne circulation de l’influx nerveux et à corriger tout désalignement articulaire pouvant affecter l’épaule, le coude ou le poignet ainsi que les hypertonicités musculaires qui peuvent les accompagner. Le traitement pourra également s’accompagner d’un programme d’exercices spécifiques et de recommandations ergonomiques.

La tendinite est une inflammation douloureuse d’un tendon. Certains tendons sont plus susceptibles que d’autres d’être atteints. On la retrouve notamment au niveau du poignet et du genou, mais l’épaule (coiffe des rotateurs) est probablement l’endroit le plus souvent atteint. Elle se manifeste par de la douleur, une perte de mobilité et de force musculaire. Le patient ressent parfois une sensation d’accrochage et de crépitements articulaires.

Elle peut survenir suite à un trauma, un effort intense ou des mouvements répétitifs.
Une malposition articulaire, un débalancement musculaire et de l’arthrose peuvent également en favoriser l’apparition.

Inflammation d'une bourse séreuse qui est une petite poche contenant du liquide synovial et dont le rôle est de faciliter le glissement des muscles et tendons par rapport à l’articulation. Elle se manifeste par une douleur qui peut être présente au repos et lors du mouvement de l’articulation. Les mouvements sont habituellement assez réduits et douloureux. Elle accompagne parfois la tendinite.

Les traumas et les mouvements répétitifs en sont souvent la cause. Une infection peut parfois en être responsable. L’épaule, la hanche et le genou sont les régions les plus souvent atteintes.

L’épicondylite, aussi appelée tennis elbow, est une inflammation douloureuse des tendons s’insérant sur l’épicondyle, petite saillie osseuse à l’extrémité distale de l’humérus. Souvent causée par une sollicitation excessive des muscles extenseurs et supinateurs de l’avant-bras, elle peut aussi être associée à une subluxation des os du coude, du poignet, ou des vertèbres cervicales. L’arthrose peut également être un facteur prédisposant.

L’épicondylite se manifeste par une grande sensibilité à la face externe du coude pouvant être aggravée par l’utilisation des articulations du coude, du poignet et de la main. Les douleurs peuvent également s’accompagner d’une sensation de faiblesse musculaire lors de la préhension.

La fasciite plantaire est une inflammation du fascia plantaire, une membrane fibreuse qui va de l’os du talon à la base des orteils. Elle se manifeste par une douleur au talon et peut être causée par la pratique de certains sports, par le port de souliers inadéquats, par l’obésité ou par la présence d’une déformation au niveau du pied (ex : pied plat ou pied creux). Si elle n’est pas traitée, la fasciite plantaire peut entraîner la formation d’une excroissance osseuse sous l’os du talon connue sous le nom d’Épine de Lenoir.

L’approche thérapeutique du chiropraticien consiste à vérifier le bon fonctionnement des articulations du pied et de la cheville ainsi que l’état de la musculature qui s’y rattache. Le genou, la hanche et le bassin peuvent parfois même être impliqués. Diverses recommandations et exercices peuvent être suggérés. Au besoin, il vous réfèrera à un podiatre ou un orthésiste pour des orthèses plantaires.

Lors d'une grossesse, le corps subit plusieurs transformations. Les causes sont encore incertaines mais plusieurs hypothèses existent : changements hormonaux, prise de poids, changement du centre de gravité et augmentation de la lordose lombaire.

Les changements hormonaux favorisent possiblement une plus grande laxité ligamentaire, ce qui peut rendre le bassin plus fragile car les articulations sacro-iliaques ont tendance à devenir hyper-mobiles (mouvement excessif) et/ou à se bloquer dans une mauvaise position. D'autre part, la prise de poids, les adaptations posturales (augmentation de la lordose lombaire) et le changement du centre de gravité, occasionnés par l'expansion de l'abdomen, amènent potentiellement un stress plus important au niveau du bassin et de la région lombaire.

Tous ces changements peuvent entraîner un processus inflammatoire au niveau de l'articulation sacro-iliaque et des ligaments qui s'y attachent, ainsi que des points de tension dans les muscles du bassin. On se retrouve alors avec des douleurs au niveau du bas du dos et des fesses qui peuvent s'étendre aux membres inférieurs. Des douleurs au niveau des côtes inférieures (voir section douleurs costales) et au niveau du pubis (symphyse pubienne) sont aussi des symptômes fréquemment rencontrés.

En général, les symptômes apparaissent surtout au cours du deuxième et du troisième trimestre mais ils peuvent débuter dès le premier trimestre. D’autre part, la situation peut être bien différente d’une grossesse à l’autre. La plupart du temps, les douleurs disparaissent rapidement après l’accouchement.

Les traitements chiropratiques peuvent aider à éliminer ou réduire les douleurs liées à la grossesse. Ils sont tout à fait sécuritaires pour la mère et l'enfant et sont adaptés aux besoins spécifiques des femmes enceintes.

Les douleurs sont ressenties au niveau du pubis et peuvent s'étendre à la face interne et antérieure des cuisses. Elles surviennent la plupart du temps dans le dernier trimestre d’une grossesse, alors que les adaptations posturales sont plus importantes. La descente du bébé ajoute possiblement un stress mécanique sur la symphyse pubienne favorisant des douleurs dans cette région.

La scoliose est une déformation tridimensionnelle de la colonne vertébrale. Elle a souvent été décrite comme étant une déformation en "S", mais il faut davantage la voir comme une déformation en spirale. La plus fréquente est la scoliose idiopathique. Elle est d'origine inconnue mais semble avoir une cause génétique. Les jeunes filles sont plus souvent touchées que les garçons et la déformation fait son apparition à la puberté, au moment de la croissance. D'autres causes peuvent être à l'origine des scolioses. On retrouve assez fréquemment une asymétrie au niveau de la longueur des jambes. Plus rarement, il s'agit d'une malformation génétique ou traumatique au niveau d'une vertèbre ou encore de troubles neuromusculaires.

Le rôle du chiropraticien est de faire du dépistage auprès des jeunes afin de déceler l'apparition d'une scoliose et de recommander un suivi et une surveillance de l'évolution de la condition. Les traitements chiropratiques peuvent aider à soulager les douleurs découlant de la scoliose. Dans le cas d'une asymétrie des membres inférieurs, il peut être indiqué de corriger ce débalancement à l'aide d'une talonnette (petite élévation qu'on place dans le soulier). Lorsque nécessaire, le chiropraticien recommande un suivi médical approprié. Dans certains cas, il peut être nécessaire de recourir au port d'un corset alors que dans les cas très sévères, la chirurgie peut s'imposer.

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